• L’acte XVIII des Gilets Jaunes est marqué par de nombreux actes de violences : 85 enseignes des Champs-Elysées saccagées, une vingtaine pillées, des pavés jetés sur les forces de l’ordre et des immeubles brûlés. L’Etat est il vraiment dépassé ? Les forces de l’ordre sont elles taillées sur le modèle d’une société où les forces contestataires n’existent que dans une bien moindre mesure ?
Là n’est pas le problème. Débutons par un diagnostic clair, sans lequel nul traitement n’est concevable. Ce qui s’appelle tour à tour Antifa et Black Blocks est une unique nébuleuse d’anarchistes ; d’usage, des gosses de riches en révolte pubertaire.
Gauchistes à 20 ans, ils combattent fictivement un fascisme onirique – et à 40 ans, dirigent les boîtes de com’ ou médias du système.
Ces casseurs sont connus. A Paris et autour (92, 93, 94) opère la DRPP, Direction du renseignement de la préfecture de police, très affutée sur son territoire. L’auteur est formel : la DRPP connaît un par un les deux ou trois cents pires Black blocks et peut les cueillir au nid avant toute émeute (dans les beaux quartiers ou des squats…) puis les isoler quelques heures ; les codes en vigueur le permettent. En prime, ces milieux anarchistes grouillent d’indicateurs. En Ile-de-France, la PP connaît ainsi les préparatifs d’une émeute.
Enfin, l’Europe du renseignement existe : quand trente émeutiers allemands, belges ou italiens, vont à Paris se joindre à la « fête », un signalement est fourni. Ces alertes donnent des itinéraires, l’immatriculation des véhicules, etc. (les « indics », toujours…). Là, un barrage filtrant règle le problème. Ainsi, L’Intérieur peut, sinon neutraliser une émeute – du moins, en limiter à 90% les dégâts. Exemple : avant l’élection présidentielle, les Black blocks veulent attaquer une réunion du Front national au Zénith le 17 avril 2017. Comme d’usage prévenue, la police agit et l’affaire avorte. Cela, elle le peut toujours – même en mars 2019.