D’origine syndicale, la nouvelle paraît le 6 avril : « Saint-Quentin-Fallavier : en une nuit, une vingtaine de colis projetés contenant cocaïne, portables et armes ». Ainsi, en une seule nuit, une vingtaine de colis illicites sont lancés de l’extérieur par dessus les murs de cette prison ; puis montés aux cellules par des cordes et grappins bricolés.
Notons d’abord que (selon les syndicats) cette infiltration en prison de biens interdits (drogue, armes, portables) n’est désormais plus le fait des familles et copains, mais de gangs logistiques payés pour ça, avec micro-téléphones fournis aux complices détenus et actions de diversion dans la prison, pour attirer les surveillants loin des zones où opèrent les lanceurs de colis.
Retour à Saint-Quentin-Fallavier : fouillant ensuite les cellules, les surveillants y retrouvent quinze des vingt colis repérés. Ils contiennent : trois portables avec chargeurs, 350 g. de cannabis, 10 pochons de cocaïne et un couteau à lame de céramique (indétectable, donc). Vérification faite auprès des syndicats, faisons ce (minimaliste) calcul :