Le terrorisme n’est jamais le fait de loup solitaire. L’aide d’un État, financièrement ou logistiquement, est essentielle pour mener à bien les actions.
«Tout, en Orient, […] se fait par des négociations compliquées et occultes. »
Paul Morand Bucarest, 1935
Lors des attentats qui frappèrent les États-Unis le 11 septembre 2001, le World Trade Center en tête, un événement inouï advint, qui reste peu analysé à ce jour. Comme l’agresseur et son groupe – Oussama Ben Laden, al-Qaïda – étaient, comme on dit, issus de la société civile de la péninsule arabe (Saoudiens, Émiratis), l’idée du terrorisme d’État, sa possibilité même disparurent de la conscience collective et de l’agenda stratégique des grandes puissances.