Comme tout politicien libéral, M. Macron se souvient de la sécurité à la veille de l’élection – pour tout oublier ensuite. Puisqu’en ce jour, le président se soucie par exception de la sécurité des Français, qu’il veuille considérer la situation de ceux des campagnes – grave, voire pour certains, désespérante.
« Intensification des vols de récoltes… Vols de fruits et légumes dans les hangars ou en plein champ… Alerte aux pilleurs de serres… Les éleveurs face au fléau des vols à la ferme… Les voleurs sont dans le pré… Ras-le-bol des agriculteurs… »
Le pillage des campagnes s’aggrave, mal décompté par le service statistique du ministère de l’Intérieur dont le rigide outil est inadapté à ces razzias opportunistes.
Dixit récemment un procureur du midi : « Je n’ai pas de chiffres car les vols ne sont pas recensés par objet dérobé ». Vol d’une rivière de diamants… vol d’un potiron – un vol, point final ! Oui, nos ministères de l’Intérieur et de la justice vivent en 1950…
Porter plainte ? « Ça ne sert à rien de saisir la justice, vu que les voleurs ne risquent pas grand-chose » (un syndicaliste paysan).