AU XXe siècle, les guerres dites « mondiales » furent une succession de titanesques « batailles de matériel », mobilisant et déployant la puissance totale des Etats. A la clé, d’immenses pertes humaines, d’indescriptibles ravages – même, l’usage de l’arme ultime de l’atome.
De cela – heureusement – rien ne subsiste aujourd’hui. A ces nietzschéennes guerres ont succédé des conflits limités, souvent faits à des abstractions, voire à des quantités métaphysiques, comme « la drogue » ou « la terreur ».
Un point commun cependant, entre les guerres d’avant et les conflits présents : l’importance politique de la décision. En cas de péril, décider échoit en effet au souverain, à l’exécutif, dont c’est la tâche essentielle.