Depuis la présidence Hollande, l’anarchisme mondain empoisonne le ministère de la Justice ; d’abord, sa forme venimeuse (Taubira), puis ahurie-brouillonne (Belloubet) ; oublions par charité les ectoplasme insérés entre ces malfaisantes dames. Car si chacun comprend désormais ce que le signataire rabâche dans Atlantico, savoir que M Castaner est d’une sidérale nullité ; Mme Belloubet, elle, sait fort bien ce qu’elle fait à la Chancellerie et où elle va.
Résumons sa doctrine : toute sollicitude aux détenus, la machine judiciaire et pénale devant toujours moins condamner, puis détenir ; enfin, remettre en circulation, dans la rue et en position de récidiver, le plus de condamnés possibles.
Entrée en vigueur le 1e mars 2020, la loi 2019-2222 du 23/06/19, dite « programmation et réforme pour la justice » contient et résume ainsi tout l’anarchisme mondain de MM. Macron, Philippe et leurs auxiliaires zélés (sinon doués) Castaner-Belloubet. Allons vite : ses articles 132-19 et 132-25 soumettent toute peine ferme à tant d’exigences et complications que la peur de la prison – cruciale pour prévenir le crime – ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir :