Passé le kaléidoscope médiatique ; sous les enfumages-bricolages statistiques-Castaner, se cache la réalité criminelle de la France. Exhumons-la, observons-la – d’autant que fin 2018, 22% des Français se sentent en danger dans leur quartier ou village – du jamais vu depuis dix ans.
Sciemment dispersé et émietté parmi divers rapports ; livré par tranches fines, sans nulle comparaison aux voisins de la France – ce que permet pourtant Eurostat, l’INSEE de l’Union européenne – ce réel criminel transpire d’abord des « enquêtes de victimation »
Cadres de Vie et Sécurité (CVS-INSEE, depuis 2007) où parlent les victimes ellesmêmes.
Ces masses de données étant longues à compiler et analyser, les dernières portent sur 2017 (France métropolitaine). Des faits pertinents émergent aussi des absconses statistiques du ministère de l’Intérieur (Comptage policier).
De plus, l’an chaotique 2018 et ses multiples émeutes (Mondial de foot l’été, Halloween, automne, gilets jaunes, novembre-décembre) aura sans doute été pire en réalité. Que nous apprennent ces officielles sources ?