Gros malaise dans la basse-cour bobo. Gauche caviar-cocaïne, communicants plaqués-or, partouzeurs de Marrakech, ploutocrates progressistes, milliardaires militants et fans de la mondialisation faisandée, tous ont frémi dʼhorreur en lisant récemment les « Inrockuptibles ».
Il faut dire que la nouvelle était choquante : jʼavais « pris la parole au parlement flamand et, devant le Vlaams Belang, jʼy avais défendu les positions anti-immigrés dʼEric Zemmour ».
Soulignons dʼabord le malfaisant bidouillage des « Inrocks » : le colloque traitait des évolutions criminelles européennes, non des phénomènes migratoires – et le cas Zemmour ne fut abordé que par un journaliste, bien après la conférence.
Mais voilà, la contractuelle de la préfecture de la pensée, pour lʼheure rédactrice aux « Inrocks », voulait disqualifier. Cette voix frémissant dʼexcitation rentrée… Cette aigreur dʼEva Joly juvénile… Elle allait coincer Raufer. Elle savait tout : les Flamands-pas-roses… Zemmour ! Dans son petit cinéma, jʼallais mʼeffondrer en larmes… Tomber en poussière peut-être, comme Dracula à la fin du film.
Eh bien non. Jʼai ri au nez de la bécassine de la bienséance – pas fâché, notez bien, je réserve mes (rares) colères à des cas sérieux – mais un peu ébahi quand même de lʼarrogance de la journaliste et de son journal.
Lors dʼun dialogue moins inquisiteur, jʼaurais pu expliquer bien des choses.