A mesure qu’avance le confinement et qu’il faut envisager ses conséquences sécuritaires – « gouverner, c’est prévoir » – le ministère de l’Intérieur et sa cohorte médiatique font plus encore assaut d’incompétence.
Pour eux, d’abord, toute hirondelle émeutière fait forcément le printemps. Villeneuve-la- Garenne (92) : samedi passé, y éclate un de ces épisodes violents, en temps normal quasiquotidiens dans l’espace périurbain. Or pour ces médias d’usage indifférents, c’est désormais un drame qui, s’inquiètent-ils, présage le pire. (Voir in fine l’état réel des émeutes en France depuis le 15 mars passé).
Précédent épisode comique, celui du censément affolant « Rapport du service central du renseignement territorial » du 7 avril, pieusement recopié comme d’usage par ces journalistes justice-police formant désormais un collectif « Service de l’Information et des Relations Publiques de l’Intérieur », SIRPI, comme les armées ont leur SIRPA.