Avec le soutien des Bobos au voyou et assassin Cesare Battesti, on pensait avoir touché le fond. Mais il est un domaine dans lequel le bobo peut toujours mieux faire : celui du soutien au terrorisme gauchiste – a posteriori bien sûr… quand ce n’est plus dangereux.
Soyons honnête – le militantisme de pure posture, a posteriori et loin du péril, n’est pas l’apanage de la gauche-caviar : il sévissait aussi en Afghanistan, vers la fin du jihad contre l’URSS. En sahariennes haute-couture, de jeunes princes séoudiens visitaient les tranchées devant Khost, y tiraient deux rafales de Kalach’ puis rentraient à Riyad narrer leurs exploits. Férocement, les guerriers pachtounes les surnommaient « Gucci-Moujahidines ».
Dans le même registre, voici le dernier exploit de Mme Yamina Benguigui. Fin novembre, à Fontenay sous Bois, celle-ci inaugure le buste du guérillero Raul Sendic, ex-chef des Tupamaros uruguayens, « un homme hors du commun » pour la ministre de la francophonie. Selon l’hagiographie du Parisien (24/11/2013), les Tupamaros sont un « mouvement de libération nationale né face à la dictature militaire, de 1973 à 1985 ».
Peut-être fut il un temps où les ministre ne disaient pas n’importe quoi ; et où les journalistes vérifiaient leurs infos avant d’écrire, mais clairement, ce temps n’est plus et en voici la preuve.
Retour à l’Uruguay des années 1960 où un pouvoir, à l’origine plutôt démocratique, sombre dans l’impuissance et les malversations. Dès 1964, le Parti communiste uruguayen y crée un groupe armé « antifasciste », tandis que les Tupamaros naissent en mai 1965. Ces révolutionnaires armés commencent par attaquer des banques et voler des armes dans des clubs de tir, puis multiplient les kidnappings, assassinats et actes de « propagande armée ». En bon français, du terrorisme, puisque face à eux, nulle féroce junte fasciste, mais d’ineptes et corrompus politiciens civils…