• A Paris, adviennent au quotidien quelque 500 atteintes aux biens (vols, vandalisme) et une centaine d’agressions physiques. Les autorités recensent aussi plus de 80 vols à la tire et 25 cambriolages de résidence principale. Que cela vous inspire-t-il ?
Cela résulte fatalement du laxisme de Mme Taubira, qui vide les prisons – et s’en vante. Dans vos colonnes mêmes, les motifs techniques de ce rebond criminel ont bien été exposés par Alexandre Giuglaris, de l’Institut pour la Justice, et je n’y reviens pas.
J’y ajoute ceci : la Garde des sceaux et sa cour n’ont pas idée de ce que sont les vrais malfaiteurs, ceux qui dans la rue, agressent et pillent. La présente Chancellerie vit dans l’illusion qu’il faut cajoler et excuser de « pauvres victimes de l’exclusion et du racisme », dans l’idée que, de reconnaissance en rédemption, ils redeviendront de doux agneaux. C’est bien sûr faux – et cela, la criminologie l’exprime ainsi : « les criminels ne s’arrêtent que quand on les arrête ». Laissez-les faire, de propos lénifiants en sanctions fictives, et ils poursuivent, voire aggravent, leurs prédations. Enfin, dans le très darwinien milieu criminel, il n’y a ni amis au long cours ni alliés durables. Tous sont rivaux, ce qui leur impose d’aller toujours plus loin, de faire toujours pire – jusqu’à la prison ou la mort. Mais cela bien sûr, l’actuelle Chancellerie n’en n’a pas idée.