Un conte de l’ancienne Chine évoque ce paysan niais qui soulève un rocher – et le laisse retomber sur son pied. C’est l’inconfortable situation du ministre de l’Intérieur, qui a voulu un outil de comptage plus professionnel du crime (comme d’usage baptisé « délinquance » pour endormir l’électeur) – et voit ce « Service statistique ministériel de la sécurité intérieure » (SSMSI) confirmer les alertes répétées de l’auteur qui depuis 2014, dans Atlantico notamment, signale qu’enfle en France une grosse vague criminelle. Eh bien, cette vague, la voilà.