D’ABORD le visible – l’éclatant – à 84 jours du début des Jeux Olympiques (quand s’écrivent ces lignes) les fusillades font rage, les morts et blessés graves s’empilent ; le milieu criminel faisant – lui – place nette des prétentions officielles de mater les voyous et de rétablir l’ordre public ; ce dont l’actuel gouvernement est clairement incapable. Affaire grave car là est son essence même : de fait, aux fondements de « l’administration classique », on trouve que celle-ci (donc l’État) « A pour fonction de maintenir l’ordre social dit public, mais aussi de protéger ».

Pire encore que l’impuissance de l’État-Macron à contraindre effectivement le banditisme : le pillage à bas bruit, quotidien, chaque jour plus grave, de la population par des bandes, d’usage allogènes ; sous cent formes diverses et sans trêve : cambriolages, logements, boutiques, ateliers, hangars, locaux professionnels ou agricoles ; vol massif de câbles de cuivre laissant des villages coupés du monde des semaines entières ; braquages par explosif de distributeurs de billets, laissant les même sans argent liquide ; pillages des pharmacies hors des centres-villes ; vols en masse des pots catalytiques des voitures, camions, autobus, etc.

Ces ravages sont peu dénoncés par les médias stipendiés qui ne réagissent qu’à certains stimuli, en mode capacité de nuisance. Or les modestes victimes de ces pillages en masse, locataires, commerçants, petits paysans, automobilistes, n’ont ni syndicats puissants, ni lobbies. Mais leur sort n’est pourtant pas le pire.

Un cran encore en dessous dans l’abandon public face à des meutes, vulnérables entre tous, les gens âgés, isolés et/ou handicapés. Ce qui les accable : les « vols par ruse », dits aussi « à la fausse qualité », opérés d’usage par des nomades criminalisés n’ayant pour limite que leur lâche imagination. Souvent, ils usurpent la qualité de policier, agent de mairie ou en mission de service public (eau, électricité, etc.) ; aussi, comme faux artisans prétextant d’une fuite, d’un contrôle de chaudière, du ramonage d’une cheminée, etc.

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