TOUJOURS moins capables de sécuriser les Français, mais contraints d’avouer au moins une part de leur triste bilan de 2023, les présents dirigeants du ministère de l’Intérieur continuent de le falsifier, pour en édulcorer les effets désastreux sur l’opinion. Ce que nous prouvons ci-dessous, avec les propres chiffres du ministère, exposés de façon véridique.
D’abord, cet avertissement au public. En France, le ministère de l »Intérieur publie ses propres données sur l’évolution de la criminalité, gentiment baptisée « délinquance » pour anesthésier l’électeur. Loin d’être diffusés par un organisme indépendant, sous le contrôle d’experts reconnus – comme dans chaque grand pays de l’Union européenne – ces chiffres sont l’invérifiable apanage du seul ministère de l’Intérieur, qui peut les manipuler à son gré sans nul contrôle – et qui ne s’en prive pas, comme nous le prouverons.
Tout État de droit publie aussi de complémentaires enquêtes dites « de victimation » sur la criminalité vraiment subie par la population ; en comparaison du travail policier et de justice. Or ce système, aboli en France sous MM. Macron et Philippe, sera bientôt remplacé par un dispositif fictif, lui aussi à 100% issu de l’Intérieur. Propagande officielle, 100% ; vision critique-balancée, 0%.
Pour la statistique criminelle, la France s’inspire clairement de la Corée du nord.