SANS relâche, scrutons le réel criminel ; ce que la population subit vraiment, au quotidien, et qu’une médiasphère aux abois camoufle – toujours plus mal – comme autant de méprisables « faits divers » suscitant un puéril « sentiment d’insécurité ». Comme il est difficile d’envisager caste plus ignare que celle des journalistes ubérisés du moment, rappelons-leur quand même que « sentiment, sentimental » ne signifie pas pour autant impuissant : quand vraiment trop c’est trop, la rage brutale poussa naguère le peuple à la violence – pas qu’une fois. Dans son « Histoire des polémistes français depuis 1789 », Pierre Dominique souligne ceci : « Le [18e] siècle était sensible ; on s’y exaltait sans mesure ; on y pleurait pour peu de choses ; c’est pourquoi, à la fin, on y guillotina beaucoup. Il faut se méfier des époques de sensibilité ».

Bien sûr (heureusement) notre siècle n’est plus à l’échafaud – reste l’élimination électorale ; elle, toujours possible. Aussi, les sondages sur les médias : le dernier montre que 3% de la population a très confiance en eux et 25%, vaguement. Que donc, sept Français sur dix se méfient de leur matraquage sur la « mondialisation heureuse » et autres sornettes libertariennes (inclusion… diversité…).

Ainsi donc, dans la France réelle de l’été 2024 et tous les jours :

– des « Mineurs non accompagnés », déferlant depuis une décennie sans que rien n’en contienne l’afflux et n’en sanctionne les éléments criminalisés, continuent à piller, à agresser – à tuer, aussi ; dernier homicide par des « Roumains » [décodeur, des nomades], de 14 ans, à Rennes ; dernier pillage, parmi tant d’autres, près de Dijon, par deux voleurs de 11 ans, « issus des pays de l’Est » [décodeur, les mêmes] ; la population étant laissée sans défense face à ces chérubins de Mme Taubira (& co).

– Partout en France, de Marseille à la Seine Saint-Denis, des bandits s’entretuent dans l’insondable mépris des simagrées type « Opération place nette ». Ce d’usage, là où un État aboulique n’a su, en un demi-siècle, implanter la brique de base de l’édifice protecteur : un simple commissariat de police, faisant normalement son métier : protéger les honnêtes gens des voyous. Deux exemples : Sevran (93) et les quartiers-nord hors-contrôle de Marseille : zéro commissariat effectif. Pourtant ! Rien que l’ultime semaine de juin 2024, un mort et deux blessés graves lors de fusillades dans les supermarchés marseillais de la drogue.

– Partout en France, d’abord en Île-de-France, des bandes juvéniles s’affrontent en de toujours plus dures guerres de territoires. Paris et petite couronne, encore 10% de plus en 2023 (413) qu’en 2022 (375). Ce qui fait qu’en 2023 toujours, l’inquiétude première des Franciliens est l’insécurité, près de 55% l’éprouvent.

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