ON ne louera jamais assez le superbe coup de collier des forces de l’ordre lors de l’épisode olympique ; l’auteur l’a toujours dit : la France dispose d’un appareil régalien, à coup sûr sans égal en Europe. Reste que, disposer d’une telle arme impose d’en user avec sérieux pour protéger la population. Ici, rappel de ce que Raymond Aron dit du devoir de l’État à la nation : « Respectée à l’extérieur, en paix à l’intérieur » ; ce, ni par épisode ou en option ; mais permanent et préjudiciel.

Or là, ce n’est vraiment pas le cas. Au quotidien, les Français sont pillés, menacés, harcelés, par une myriade de bandits, d’usage issus des zones hors-contrôle du territoire ; voire venus, parfois de très loin, piller notre pays. Cet exemple d’emblée : à Marseille (le sort s’acharne…) une bande « venue d’Irak » (?!?) et installée « depuis trois générations » (!?!) dépouille les vieilles gens. L’un de ces nomades a commis « 30 vols en trois mois ». « Des virtuoses » dit la police – mais que font-ils en France ?

De cet abandon des gens « d’en bas », selon un récent propos politique, voilà la preuve. Commis ces deux derniers mois, tous les faits mentionnés ici sont sourcés ; mais, dans leur gravité et leur masse même, négligés par la plupart des médias dits d’information. Autre caractéristique, la faible réactivité des forces de l’ordre à leur encontre.

RODÉOS SAUVAGES – Dans le grand-Reims et ailleurs en France, « exaspération générale du fait de ces rodéos en pleine expansion »… Pour les élus et la population, « des actes dangereux et inacceptables »… Les riverains « apeurés, excédés et fatigués »…

QUARTIERS INVIVABLES – Dans le Nord-Est de Paris, et dans maintes banlieues des métropoles, des gangs ethniques s’affrontent par dizaines d’individus violents, armés de triques ou de machettes… Vendeurs à la sauvette, dealers de drogues ou de cigarettes, s’acharnant pour un bout de trottoir, un coin de trafic, au milieu même des habitants.

CAMBRIOLAGES DE MASSE – Ça baisse, dicte l’Intérieur à des journalistes serviles. Ah bon ? En zone rurale, une vague d’effractions vise pourtant les maisons de défunts, lors de leurs obsèques ; relevé sur les avis de décès, un moment idéal pour piller en paix… Dans un quartier chic des Hauts-de-Seine, une habitante est cambriolée trois fois en deux jours par la même bande. Dans ce département, les effractions ont encore augmenté de 10% de 2022 à 2023.

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