Toujours les mêmes – et toujours dans les mêmes lieux. Jugeons-en.

– À Marseille récemment, un jeune bandit est défenestré du troisième étage de son logis et sévèrement blessé, par d’autres du même acabit – « réglo » plus original que l’usuelle rafale de kalach’. Mais surprise (?) le père de la « victime » est le prêcheur salafiste de la mosquée du coin, menacé d’expulsion pour fanatisme. Un signal – pas faible du tout – du contrôle de certains quartiers par des hybrides gangstéro-djihadis. Un jour en mode voyou – demain, possible Mohamed Merah.

– Incendie de la synagogue de la grande-Motte : le terroriste est « un Algérien de 33 ans » qui, son crime perpétré, file se cacher dans le notoire coupe-gorge du « quartier Pissevin », à Nîmes. Lieu où, depuis des décennies, trafics, assassinats se multiplient dans l’impuissance de l’État, des « Opérations Place Nette XXL » de M. Darmanin, aux visites-publicitaires-20 heures-télé, de M. Macron.

– Assassinat du colonel Beltrame – et cent autres drames analogues qu’il serait fastidieux de rappeler tous ici – lors d’une prise d’otage dans la ville de Trèbes, en mars 2018 ; le terroriste Redouane Lakdim, en moins de cinq heures, tue quatre hommes et en blesse grièvement deux autres. Bandit de 25 ans, Lakdim est déjà condamné (port d’armes, trafic de stupéfiants), fiché S pour radicalisation, etc. Le procès établit l’aide qu’il a reçue de complices et de proches, dans son fief, la zone hors-contrôle « Quartier Ozanam » à Carcassonne.

Jusqu’à l’écoeurement, les preuves s’empilent. Dans un éventail immense d’infractions – souvent de crimes : banditisme, terrorisme djihadi, présence de supermarchés de la drogue et de « marchés aux voleurs » ; enlèvement et prostitution de mineures, trafic d’armes, contrôle des dispositifs Ubershit (Stupéfiants livrés à domicile), vol et envoi vers l’Afrique de voitures volées…

Sans doute, les trois-quarts des infractions graves de voie publique sont commises, ou émanent de, ces quartiers dits de « Politique de la ville » ; ou pour les pires, « de reconquête républicaine » – abandonnés, par peur de l’émeute, par les pouvoirs successifs de la Ve République.

Abandonnés ? La preuve : commissariats de police squelettiques, voire symboliques ; en tout cas, submergés, dans les quartiers nord de Marseille (250 000 habitants, 44 assassinats en 2023) ; pas de commissariat du tout à Sevran (93) 4 assassinats en quelques jours fin 2023.

Documents joints

Lire l’article complet au format PDF

Partager cet article

Partager cet article sur vos réseaux sociaux !