LE 6 AOÛT 2024, dans le quotidien La Provence M. Darmanin clamait haut et fort : à Marseille, ailleurs aussi bien sûr, les opérations « Place Nette XXL » sont un succès… une police revigorée traque les bandits, etc. Or là, une Cour des comptes clairement agacée par l’aplomb mensonger du personnage, révèle la « Nette dégradation du nombre de policiers à Marseille » dans la période récente : 4 232 en 2016, 4 064 en 2023. Manipulateur comme d’usage, M. Darmanin trompettait en effet la quantité de policiers affectés à Marseille… mais taisait le nombre de ceux qui en partaient. Avec, constate la Cour des comptes, un solde négatif sur les années-Macron, malgré « Marseille en grand » et tous les coups de com’ de l’Intérieur.

Et s’il n’y avait que ça :

– On apprend récemment que les guerres de gangs ont provoqué 42 homicides au 1e semestre 2024, + 32% sur 2021 (en gros, les années-Darmanin à l’Intérieur) ;

– Graves attentats-sabotages gauchistes/anarchistes sur les réseaux câblés de la SNCF et des fournisseurs d’accès au numérique (téléphonie, Internet) lors des Jeux Olympiques d’août 2024 : nulle arrestation jusqu’à présent ;

– Évasion du caïd Mohamed Amra lors d’une extraction de prison en mai 2024, deux gardiens tués, des blessés graves dans l’attaque à l’arme de guerre : nulle arrestation jusqu’à présent ;

– De 2020 à 2023, nombre désastreux de démissions ou de départs des forces de l’ordre ; police nationale, 10 840 démissions (plus 33% en quatre ans) ; gendarmerie 15 078 départs (+ 25%).

Son énorme coup de collier donné – avant, pendant et après – les Jeux Olympiques : sécurité assurée ; excellente prévention de la corruption et du dopage – bien mieux que lors des Jeux au Japon et au Brésil – l’appareil régalien retombe dans sa situation antérieure. Par sa com’, M. Darmanin espérait sans doute capitaliser sur ce succès olympique et rebondir avec un nouveau ministère, l’Intérieur lui ayant juste servi de marchepied – eh bien, c’est raté.

Et voilà la situation sécuritaire dont héritent MM. Barnier et Retailleau (ce qui suit étant, preuves à l’appui, advenu en septembre-octobre 2024) :

• Les habitants des quartiers coupe-gorge n’en peuvent plus et le clament toujours plus fort ; de cela, quelques exemples pris dans une foule d’autres : ceux de Noisy-le- Sec « veulent plus de policiers » … A Bordeaux-Sud, « Les riverains sont excédés par la délinquance »… À Montreuil, les habitants « veulent chasser les dealers de crack », etc.

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