« Les prospérités du vice » est bien sûr un roman de D.A.F. de Sade, où l’héroïne Juliette arrive à ses fins, non par vertu, mais en pratiquant tous les vices ; débauche par laquelle, tout lui réussit. D’où notre titre, clin d’oeil au scabreux livre du Divin Marquis, mais concernant ici un site internet nommé lui aussi VICE, dont l’édition française disparaît bientôt.
Pourquoi évoquer ce piteux avatar anar-mondain-GAFAM-Soros, renvoyé au néant pour absence d’intérêt ? D’abord, ce que l’allemand nomme joliment Schadenfreude (joie malsaine, plaisir honteux) : de bons petits bourges s’intitulant VICE par défi puéril – osons dire, pipicaca- bobo – fan-club d’un capitalisme « progressiste » – qui à la fin les tue car « pas rentables » ?
Après Buzzfeed-France, autre média-antifa, le couperet tombe. Fin de VICE-France.
Quand même, ce bientôt défunt VICE-France mérite une ultime oraison funèbre, pour son lacrymal chef d’oeuvre du 25 juillet 2022. « Ce que les mamans des dealers ont à dire » : titre poignant ayant alors attiré l’auteur ; bonne pioche : l’article lui-même, pure merveille, renvoyait, rayon pathos, le célèbre mélodrame « Les deux orphelines » au rang de glacial traité de droit administratif.
Ne faisons plus attendre le lecteur – ici prévenu de sortir son mouchoir : l’émotion la plus intense le submergera bientôt.