RÉPONSES À TROIS QUESTIONS :
1- « Une guerre des gangs intense, avec des fusillades quasi quotidiennes, sévit depuis des semaines dans la région grenobloise », dit le procureur de Grenoble. Comment expliquer cette Marseillisation de la France ? Quelle est la hausse réelle de la criminalité et des règlements de comptes ? Toutes les métropoles et villes moyennes sont-elles touchées ? Est-ce directement lié au trafic de drogue qui transforme peu à peu la France en narco-État ?
OUF ! « Démissionnaires » ! Mais la nocivité du précédent duo « sécuritaire », MM. Dupond- Moretti (Justice) et Darmanin (Intérieur) perdure : justice misérable et épuisée… cinéma palliatif de fictives « Places nettes XXL » – ce qui empoisonnait hier la vie des Français ; plus largement, de ceux qui vivent en France, s’incruste et prolifère. À commencer par les guerres de gangs, Grenoble, certes, mais aussi autour de Lyon, à Nantes, Toulouse, en Île-de-France et dans les quartiers nord de Marseille. Le précité spectacle n’était pas permanent : les ministres-touristes de Marseille et d’ailleurs, vite rentrés à leurs bureaux, la vie criminelle continue.
Et par pitié, épargnez-nous le pinaillage sur le comptage des morts en règlements de comptes : le milieu criminel n’est pas une fédération d’athlètes devant battre des records d’assassinats, en mode toujours plus ; simplement, des hors-la-loi, n’ayant que la corruption, l’intimidation et l’homicide pour conquérir, agrandir ou conserver leurs aires de prédation. Tout cela, surtout M. Macron regnante, dans l’indifférence totale de ce que les précités ministres font et disent. Les tueurs de Marseille, Grenoble, Sevran ou ailleurs, sont sans doute peu imbus de culture confucéenne, mais au moins, ont-ils bien intégré ce proverbe chinois : « Le mot chien ne mord pas ».
Avant les Jeux Olympiques, la triade récemment chargée du régalien en France, les susnommés plus le président Macron, a pensé malin d’éparpiller en France des migrants submergeant la région parisienne, par petits paquets, sans nul moyen de subsistance, transformant ainsi cent villes moyennes en micro-93 ; tant il est vrai qu’en criminologie comme en physique-chimie, les mêmes causes produisent d’usage les mêmes effets.
2- Les moyens déployés par l’État et le pouvoir politique sont-ils suffisants pour lutter contre ce phénomène ? Le nombre de forces de l’ordre et l’arsenal judiciaire sont-ils adaptés face à l’ampleur des règlements de comptes et du trafic de drogue ?