CES récents jours, le président Biden (cité par les principaux médias du pays) se dit fier d’être « La première femme noire élue vice-présidente des États-Unis » ; et promet peu après de « Battre Donald Trump… en 2020 ». D’évidence, Joe Biden devrait se reposer ; fuir cette tragi-comédie. Mais allons plus loin. Peu avant la chute de l’URSS, on se souvient des vieillards flageolants lors des défilés de la Place rouge ; du pauvre Konstantin Tchernenko, aphasique au Kremlin, et (au moins) signataire d’un livre prophétique, « Le Peuple et le Parti ne font qu’un » – paru cinq ans avant que l’Union soviétique ne s’écroule sur elle même.
Que nous dit le calvaire de Joe Biden de l’état réel des États-Unis, encore la première puissance mondiale ; avec laquelle M. Macron nous a si étourdiment engagé dans une inquiétante mésaventure ukrainienne, dont l’évolution affole toujours plus les experts militaires, détenteurs des données réelles du terrain ?
Comme l’heure est aux vitupérations, affirmons d’emblée qu’un engagement aveugle avec tout autre camp (chacun a ses faiblesses et intérêts propres) nous soucierait autant. Car séculairement la diplomatie française privilégiait plutôt des alliances de revers, Richelieu (Quand même cardinal) et les calvinistes saxons, Louis XIV (Roi de « la fille ainée de l’Église ») et l’empire ottoman – ajoutons- y le général De Gaulle reconnaissant la Chine de Mao.
Mais ces États-Unis de 2024 – dans quel état sont-ils vraiment ?
Quelques chiffres, puisés aux seules et meilleures sources officielles américaines :