Comme tous les professionnels et experts sérieux, les criminologues parlent sans intention ultérieure ; ils diagnostiquent la vérité du moment, présent ou à venir : ce qu’ils établissent, ils peuvent bien sûr le démontrer. D’usage d’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’attendre bien longtemps pour qu’un diagnostic bien étayé ne soit avéré.

Depuis un an et plus, nous alertons sur les mauvais résultats du ministère de l’Intérieur et dénonçons le cinéma médiatique du ministre pour le camoufler. À ce propos, un tuyau pour les journalistes curieux d’anticiper les tendances criminelles : en temps normal, ce ministre occupe tout l’espace médiatique ; il tempête… annonce… exige… ordonne… déclare que sur ses instructions, ceci et cela.

Disparaît il ? Devient-il muet ? De mauvaises nouvelles arrivent, impossibles à cacher. Le ministre s’esbigne alors, laissant quelque bureaucrate ou préfet annoncer seul la pénible nouvelle.

Or celle qui vient de tomber est exécrable, s’agissant du taux d’élucidation des infractions majeures ; celles qui effraient les Français, empoisonnent leur vie ; et l’ensemble couvre en fait le plus clair des années-Macron (2017-2022), établissant que, sur douze indicateurs-clés, dix baissent alors qu’ils devraient monter si l’Intérieur travaillait bien :

Documents joints

Lire l’article complet au format PDF

Partager cet article

Partager cet article sur vos réseaux sociaux !