Interro de contrôle au cours d’antiterrorisme : qu’évoquent pour vous les faits suivants ?
• Un pays déchiré par une querelle linguistico-tribalo-nationale, dans lequel diverses polices se regardent de travers et coopèrent d’aussi mauvaise grâce que possible,
• Une agglomération où l’arrivée massive de Maghrébins (Marocains pour la plupart) suscite peu à peu une omerta subtile et un pesant communautarisme,
• Ce, dans le silence apeuré ou vaguement complice d’autorités municipales, entre anesthésique béatitude du « vivre ensemble » et syndrome de Stockholm, • Arrivée d’un évanescent prêcheur salafiste (lui-même ancien voyou) ; qui séduit ou convainc, des mois durant sans que nul ne s’en avise, des fratries dont certains éléments ont « des antécédents judiciaires pour faits de droit commun »,
• Commission d’attentats sanglants (préparés depuis des mois) lors desquels les terroristes délaissent leurs passeports dans des camionnettes louées avec leurs cartes de paiement personnelles,
• Puis une enquête au long de laquelle le nombre de terroristes impliqués enfle sans arrêt, dix-douze au début – le triple au bout du compte,
• Dans le fief salafiste, des habitants en larmes… L’inexplicable cauchemar ! Nul n’imaginait les sanglants projets des copains, frères ou cousins.
• Des autorités locales sous le choc. Des jeunes élevés sur place, si bien intégrés… parlant si bien la langue du cru. Comment est-ce possible dans une ville si ouverte…