LES récentes galéjades marseillaises le prouvent : le président Macron et ses ministres, Justice et Intérieur, ne considèrent plus les affaires de sécurité que par le prisme médiatique. Jamais, nulle part, leurs décisions ne touchent au monde réel – pourtant celui où, fâcheusement, évoluent les criminels et leurs victimes. Un drame survient ? La riposte officielle est dans les médias. Une tuerie de plus à Marseille ?
Seule réaction de la calamité-préfète : une page de creuses sottises dans La Provence.

Le spectacle-Macron au village-Potemkine-Castellane amuse tout Marseille ? La Provence ironise quelque peu ? En mode ORTF-jugulaire-1969, le directeur de sa rédaction est mis à pied. Côté opinion, les trois-quarts des Français estiment lucidement que ces opérations n’ont qu’un effet temporaire. Mais les gangs, criminels et tueurs des cités de Marseille-nord ? Ils s’en tapent et le clament haut et fort.

Voici les (fort lucides) propos d’un cadre détenu de la DZ Mafia, après le Macron- Circus marseillais :  » [Les policiers] viennent, font ça 3 semaines, et repartent… ça vend pendant qu’ils sont là, avec les CRS sur place… Freiner le trafic combien de temps ? Trois semaines, quinze jours peut-être ? On a déjà bougé ailleurs. Il y aura une petite pénurie de deux, trois semaines, on montera le prix, simplement. Ensuite, on régulera ça. C’est du commerce, ni plus ni moins… On n’aura aucune perte financière. » Environ 30kg de haschisch saisis dans la fictive opération coup-de-poing ? La France en fume 400 tonnes par an – plus d’une tonne par jour…

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