Selon divers besoins, il est une science
D’étendre les liens de notre conscience
Et de rectifier le mal de l’action
Avec la pureté de notre intention

Molière, Le Tartuffe, acte IV, scène 5.

 

Carnage dans la bobo-culture, les petits-marquis de l’art-militant (on dit gentiment « cinéma d’auteur »…) tombent comme des mouches. Gauchistes de luxe, pétitionnaires ubiquitaires… premier rang des manifs chics-gauche caviar. Engagement social… maoïsme… Utopie libertaire… La France Insoumise… Féminisme… Défense des sans-papiers et immigrés… le sort des Roms… Contre le racisme et la xénophobie… droits des animaux ! Marine Le Pen, carrément « Salope fascisante »… Cordon sanitaire antifa… En mode intéressé, l’un des satyres signe même dans Libération une tribune libre « pour dénoncer l’instauration d’un ordre moral ».

Rien que la semaine du 5 février, c’est l’hécatombe : Nicolas Bedos (Libé du 16/10/23 « Obsessionnel notoire de la fellation ») … Philippe Caubère… Jacques Doillon… Benoît Jacquot… Gérard Miller… Christophe Ruggia… L’avalanche d’accusations de dizaines de victimes : « viol sur mineur »… « agressions sexuelles » … « Corruption de mineures »… « violences physiques et psychologiques », etc. Leurs proies, souvent des « fruits verts » un peu en mode Epstein : elle a 15 ou 16 ans, le prédateur, quarante ans et plus. Pour l’instant, que des accusations, notons-le – mais tant, si véhémentes et concordantes…

Halte-là : un triste concours de circonstances… cas exceptionnels… câlins furtifs ? Du tout : pour l’un, « 18 (femmes) évoquent des viols et agressions sexuelles ». Au mieux, l’ivrogne peloteur ; le pire est quand même loin du « Vert paradis des amours enfantines » (Baudelaire) : « Rapport sexuel violent… Il la frappe, l’étrangle en l’appelant « maman », lui impose des pratiques sexuelles dégradantes » : plus près du marquis de Sade que de Trotski.

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