« La lumière du jour est le désinfectant le plus efficace »
Louis Brandeis (1856-1941) juge à la Cour suprême des États-Unis.
L’année 2020 a vu les homicides exploser aux États-Unis. Pour le think-tank apolitique Council on criminal justice, ce taux d’homicides est « historique » : sur les 34 métropoles analysées dans l’étude du Council, de la plus petite, Norfolk, Virginie, (245 000 habitants), à New York (8,4 millions d’hab), 29 ont connu cette explosion des homicides. Comparer ces homicides de 2019 à 2020, en révèle 1 268 en plus, + 30% en moyenne.
Dans ces métropoles, les vols avec armes augmentent aussi en moyenne de 8% en 2020.
Une vague criminelle dont le début coïncide avec l’éruption de « violences sociales » suivant la mort de George Floyd à Minneapolis (mai 2020), étouffé par un policier blanc et qui n’a en tout cas rien à voir avec le (juste antérieur) premier confinement provoqué par la pandémie COVID- 19, lors duquel les crimes graves ont stagné, voire baissé.
Parenthèse : toute mort d’un Noir désarmé du fait d’un policier est bien sûr odieuse mais, sur les 7 000 à 7 500 jeunes Noirs assassinés par an et par arme à feu aux États-Unis (années récentes), 90% le sont du fait d’autres jeunes Noirs, lors de meurtrières guerres de gangs.
Parmi les villes où l’explosion criminelle fut la pire en 2020 ; New York, Chicago & Los Angeles, absorbant à elles seules 40% des 1 268 homicides de plus qu’en 2019.