Cinquante (X) jours après l’annonce du confinement (15 mars 2020) retour sur l’agitation dans les cités et quartiers périurbains, « sensibles » pour les médias – bien plutôt, hors-contrôle en réalité. Dès le 16 mars, divers oiseaux de malheur – entourages ministériels cafouilleux, journalistes soumis, hérauts-escrocs issus de ces quartiers, syndicalistes avides d’attention, propagent le média-virus des cités-allant-craquer-insurrection-des-banlieues. Sur deux pages le toujours cocasse Libération titre, façon 1848, « La révolte gronde dans les quartiers populaires » ; le préfet de Seine-Saint-Denis, lui, panique à l’idée – pas moins – d' »émeutes de la faim ».
Qu’en est-il cinquante (X) jours plus tard ? (voir le tableau détaillé en fin d’article)