A MESURE où le comptage des djihadis (et de leurs familles) s’opère dans les camps de détention du « Kurdistan syrien », un chiffre émerge : 150 hommes femmes et enfants rentreraient en France dans les semaines à venir. Pourquoi ? Nous le voyons plus bas.
Mais retenons d’abord les conditions incroyables de ce rapatriement, opéré, lit-on, par une logistique et une garde militaire américaine. Ainsi éclate au grand jour ce que l’auteur dénonce de longue date. Enlisée en Syrie, la France n’a pas la capacité d’opérer seule son repli ; les hommes bien sûr mais aussi le matériel – le retour en bon ordre du tout, permettant seul d’éviter une triste débâcle.
Or non seulement la France de MM. Hollande-Macron n’a pas les moyens de sortir du pétrin syrien dans lequel elle s’est (arrogance, aveuglement, ignorance…) fourrée, mais elle n’a pas pas même les moyens de rapatrier 150 hommes femmes et enfants – ce que toute modeste compagnie aérienne assure aisément au quotidien. Dépassons le fumet de « république bananière » qu’exhale cette piteuse impuissance logistique. Pour en venir à la confiance – quand même un peu aveugle – accordée aux Etats-Unis, dans le champ Irako-Syrien, par les successifs présidents Hollande et Macron.