Esquisse géopolitique : à l’horizon 2030, un nouveau Nomos de la Terre ?
Sécurité globale 2022 | n° 31
1990-2020 : La plus brutale, la plus invasive des mondialisations aura été celle de l’illicite, crime organisé, terrorisme. De la décennie 1990 à nos jours, les flux illégaux ont explosé …
Évolutions criminologiques
Sécurité globale 2022 | n° 29
I – Recherche criminologique
• Le libéralisme, sa forte myopie face au crime
Au début du XXe siècle encore, d’éminents penseurs d’inspiration libérale comme Paul Valéry (son culte de l’individu), savent encore définir et penser la nation. Voici la belle définition qu’il en donne : « Une nation est une substance vivante. Ni la race, ni le domaine, ni les croyances, ni les coutumes, ni les intérêts, ni le langagemême, ne suffisent à la définir. Ce ne sont là que des caractères qui ne sont point de nécessité. Mais l’essence d’une nation consiste dans le sentiment d’une commune et indivisible destinée. Par lui, les âmes secrètement accordées sont prêtes à cette alliance instantanée, à cette compréhension mutuelle immédiate, à cette résonance identique de leurs profondeurs qui, dans les heures historiques, font merveilleusement de tout un peuple un seul être ».
« MAFIAS », « DÉCONSTRUCTION » : concepts et mots massacrés par les médias d’information
Observatoire du journalisme
Tordre en tous sens les mots et concepts c’est, à terme, l’assurance que nul ne s’entendra sur rien. Or, quoiqu’à l’origine in-former signifie donner une forme, des médias « d’information » massacrent allègrement, par sensationnalisme ou ignorance, des termes importants – certes, en criminologie ; mais aussi, en philosophie et pour les sciences humaines au sens large. À titre d’alerte, voici deux de ces termes utilisés à tort et à travers, générant de ce fait de pénibles confusions : « mafia » et « déconstruction ». Pour « mafia », la critique sera factuelle, donc brève ; mais « déconstruction » nécessitera d’avancer un peu dans le conceptuel.
Médias d’information : édulcorer-oblitérer le crime
Observatoire du journalisme
Les titans du Net, GAFAM, etc., savent frapper fort. « PARLER » était une sorte de Twitter au public parfois virulent et politiquement incorrect. Offusqués, les libertaires-antifa de Silicon Valley ont crié au loup. Amazon Web Service, fournisseur d’accès N°1 au monde, a fermé PARLER, de même viré des principales boutique en ligne (Apple, etc.) : exécuter ce réseau social non-conformiste a pris dix minutes. De même, le président en exercice Donald Trump, fut-il jeté sans recours de Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat et Twitch – révélatrice leçon de choses sur les rapports de force dans la société de l’information.
Front Populaire Numéro 6 – Interview
Front Populaire : Dans les enquêtes d’opinion, et ce au moins depuis 1945, les Français interrogés ont tendance à considérer que les immigrés sont plus souvent mêlés à des actes délictueux que le reste de la population. Comment expliquez-vous ce sentiment ?
Coup de filet planétaire : « Lorsqu’il est réprimé, le crime organisé se déplace »
Marianne.
L’agence européenne de police Europol et le FBI ont annoncé mardi 8 juin, le démantèlement d’un vaste réseau lié au crime organisé. L’opération a été réalisée grâce à une messagerie cryptée conçue par le renseignement américain. Si le modus operandi est inédit, plusieurs saisies de ce type peuvent-elles à terme mettre fin aux réseaux criminels ? Pour y voir plus clair sur les enjeux de la traque du banditisme international, Marianne s’est entretenu avec le criminologue Xavier Raufer, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.
TERRORISME : quand la Macronie patauge…
RT France.
Encore une policière (administrative) égorgée à Rambouillet, au cri de Allahou Akbar (Dieu est le plus grand). Sur le champ, embraye une routine où chacun connaît son rôle : le président de la République lance un martial, « on ne lâche rien » et reçoit des victimes. L’antiterrorisme coffre des proches de l’assassin, bientôt élargis. Une loi opportune arrive sur le tapis, montrant que l’État de droit fait son boulot. Parenthèse : depuis novembre 2015 (Bataclan…), lois, décrets, questions prioritaires de constitutionnalité… on approche (sur cinq années pleines…) d’une vingtaine de ces textes de circonstance.
«Une attaque terroriste non comprise est comme une maladie non soignée»
Actualité Juive N°1594.
Avec À qui profite le djihad ? (éd. du Cerf, 2021), Xavier Raufer propose un essai analytique et informé, aux hypothèses passionnantes. Criminologue reconnu, l’auteur a répondu à nos questions.
La peste californienne
IDées
Lors du déclin puis de l’agonie de l’Union soviétique, les effluves toxiques de ce grand malade empoisonnèrent l’Europe d’abord, puis le monde : léninisme putréfié (« anti-impérialisme ») ; symptôme d’un retour en enfance et gâtisme agonique : idéologie proto-terroriste « communiste- combattante » (Brigades rouges, etc.) ; enfin « transparence »- Glasnost.
Aujourd’hui – mêmes causes, mêmes effets – des émanations toxiques, débris d’une French theory massacrée par une néo-inquisition, nous viennent d’États-Unis en dégénérescence – au moins, sociétale. Lors d’une réunion du secrétariat du Comité central du PCUS, dit-on, un dirigeant soviétique annonce qu' »il y a un problème ». Sur quoi un Staline glacial répond « En général, les problèmes ont un prénom et un nom ». Ambiance. Aujourd’hui, la nouvelle toxine idéologique vient de Californie.
Son foyer original a un nom : Silicon valley ; à son pouvoir de propager et d’infecter, nous donnons celui de peste californienne.
LES DOSSIERS D’IDées – Que devient l’Amérique ? : la perspective du bas-empire
Comme toujours dans son histoire, l'empire américain est devenu à lui-même son pire ennemi. Les circonstances contestées de l'élection présidentielle, des accusations de fraude massive à l'arrêt spectaculaire des manifestations de l'ultra-gauche après l'élection de...