Bertrand Monnet , EDHEC Business Shool, Professeur Département Management & stratégie , Directeur scientifique de l’IMARISC
Déclarations politiques fracassantes, arrestations en séries, limogeages massifs de fonctionnaires corrompus, démantèlement de réseaux, promulgation de lois radicales : face au crime organisé, le gouvernement Berisha, élu en juin 2005, semble adopter une attitude résolument opposée à celle de son prédécesseur. L’énergie avec laquelle cette lutte est mise en oeuvre est encourageante. Elle ne suffit pas, cependant, à laisser penser que la mafia albanaise est en danger. Déraciner cette organisation criminelle nécessitera sans doute d’unir des forces politiques, judiciaires, policières et économiques pendant plusieurs années. Car la mafia albanaise est une société criminelle, dans la double acception dumot. C’est d’abord une entreprise, dont la puissance financière s’appuie sur la rentabilité exponentielle de divers trafics. C’est aussi une communauté humaine, dont le pouvoir s’exerce sur un pays entier. Au-delà de l’optimisme qu’elles suscitent, c’est donc dans leurs effets réels sur cette puissance et ce pouvoir qu’il faut analyser les mutations que vit la mafia albanaise depuis 2005.
Vous allez télécharger un document au format PDF. Cela peut prendre quelques instants. Merci de prendre connaissance de mentions légales :
L’usage ou la reproduction, même partiel, des textes, photos ou graphismes que ce site contient sont interdits sans l’accord préalable et écrit (e-mail) de la Direction du Département MCC. L’utilisation de ces documents doit obligatoirement comporter la mention de leur origine. Le Département MCC n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises sur son site INTERNET ; celles-ci restent propres à leurs auteurs et sont diffusées sous leur responsabilité. © 1997-2009 - Département de Recherche sur les Menaces Criminelles Contemporaine
[+] | [-]